Avant-post: Ce RP se déroulera avec Torak Rifrym mais j'accepte une personne qui pourrait se trouver là au même moment =)
Par un après-midi pluvieux, un jour maussade comme chacun de ceux qui avaient suivi l'attaque il y a plusieurs semaines de cela, une jeune fille marchait seule en direction du village Beauxbalais.
C'était un samedi, jour où les élèves étaient libérés des cours et autorisés de sorties.
L'élève déambulait sur le chemin accidenté par les intempéries, regardant au loin, l'esprit démuni de toute pensée. Sa chevelure tombait sur ses épaules, alourdie par la pluie. Elle s'entremêlait aux plumes des ailes dans le dos de la fille, toutes deux refermées sur elles-même et tombant vers le sol. Habituellement douces et lisses avec des reflets rougeâtres, elle étaient devenues rêches, effilochées et ternes. Quelques cicatrices de brûlures avaient marqué la peau de l'élève mais elles disparaîtraient avec le temps, comme les blessures au cœur causées par la perte d'un être cher.
Ce jour-ci elle n'avait prêté aucun attention à la météo, d'ailleurs elle ne semblait plus s'intéresser à grand chose. Elle avait pris dans son armoire une robe noire qui tombait jusqu'en haut des genoux, souple et au dos échancré, avec des coutures violettes et blanches dessinant des motifs discrets sur le tissu. Un corset assorti à la robe avait été placé sur son buste et un lacet en velours permettait de le fermer dans le dos. Deux mitaines noires grimpant jusqu'aux coudes et des collants sombres vinrent s'ajouter à l'ensemble qui saillait parfaitement le corps menu de la jeune fille. En touche personnelle elle choisit son bracelet favori : un serpent en argent, aux courbes fines et délicates qui s'enroulait autour de son biceps gauche.
Ainsi vêtue la Fero fut immédiatement trempée lorsqu'elle mit un pas dehors. Sa température corporelle l'empêchait d'avoir froid alors elle n'avait pas pris la peine de se couvrir, mais cette attitude donnait l'impression qu'elle était désespérée au point de vouloir se rendre malade.
Krystale s'approchait du village quand petit à petit ses jambes ralentirent le mouvement puis s'arrêtèrent. Elle n'était pas sûre de pouvoir y arriver, il était peut-être trop tôt. Elle ferma ses paupières et inspira profondément, prenant maintenant conscience des gouttes de pluie qui glissaient sur son visage. Ses yeux s'emplirent de larmes lorsqu'elle songea à lui. Elle avala néanmoins son chagrin, pensant plutôt à la vengeance qu'elle avait obtenu et à l'âme de son reptile qui devait reposer en paix, non loin d'elle. Le courage la regagna et elle se remit en route vers l'animalerie « Le Phoenix ».
Arrivée devant la vitrine elle sentit l'impatience monter en elle. Sa passion pour les serpents prenait le dessus. Elle entra dans la boutique et salua le vendeur, puis se dirigea vers les vivariums. Un sourire de tendresse traversa son visage lorsqu'elle aperçut les petits serpents qu'elle trouvait mignons et attachants, cela lui rappela quelques souvenirs d'Hebi lorsqu'il était bébé. Elle ne l'oublierait jamais et il allait beaucoup lui manquer, mais elle ne devait plus être triste car il avait sacrifié sa vie pour sa maîtresse. Elle devait aller de l'avant maintenant puisqu'elle était encore vivante, grâce à lui. Sa décision était prise : elle prendrait aujourd'hui un nouveau compagnon et elle ferait son possible pour l'élever avec amour et complicité.
C'était un samedi, jour où les élèves étaient libérés des cours et autorisés de sorties.
L'élève déambulait sur le chemin accidenté par les intempéries, regardant au loin, l'esprit démuni de toute pensée. Sa chevelure tombait sur ses épaules, alourdie par la pluie. Elle s'entremêlait aux plumes des ailes dans le dos de la fille, toutes deux refermées sur elles-même et tombant vers le sol. Habituellement douces et lisses avec des reflets rougeâtres, elle étaient devenues rêches, effilochées et ternes. Quelques cicatrices de brûlures avaient marqué la peau de l'élève mais elles disparaîtraient avec le temps, comme les blessures au cœur causées par la perte d'un être cher.
Ce jour-ci elle n'avait prêté aucun attention à la météo, d'ailleurs elle ne semblait plus s'intéresser à grand chose. Elle avait pris dans son armoire une robe noire qui tombait jusqu'en haut des genoux, souple et au dos échancré, avec des coutures violettes et blanches dessinant des motifs discrets sur le tissu. Un corset assorti à la robe avait été placé sur son buste et un lacet en velours permettait de le fermer dans le dos. Deux mitaines noires grimpant jusqu'aux coudes et des collants sombres vinrent s'ajouter à l'ensemble qui saillait parfaitement le corps menu de la jeune fille. En touche personnelle elle choisit son bracelet favori : un serpent en argent, aux courbes fines et délicates qui s'enroulait autour de son biceps gauche.
Ainsi vêtue la Fero fut immédiatement trempée lorsqu'elle mit un pas dehors. Sa température corporelle l'empêchait d'avoir froid alors elle n'avait pas pris la peine de se couvrir, mais cette attitude donnait l'impression qu'elle était désespérée au point de vouloir se rendre malade.
Krystale s'approchait du village quand petit à petit ses jambes ralentirent le mouvement puis s'arrêtèrent. Elle n'était pas sûre de pouvoir y arriver, il était peut-être trop tôt. Elle ferma ses paupières et inspira profondément, prenant maintenant conscience des gouttes de pluie qui glissaient sur son visage. Ses yeux s'emplirent de larmes lorsqu'elle songea à lui. Elle avala néanmoins son chagrin, pensant plutôt à la vengeance qu'elle avait obtenu et à l'âme de son reptile qui devait reposer en paix, non loin d'elle. Le courage la regagna et elle se remit en route vers l'animalerie « Le Phoenix ».
Arrivée devant la vitrine elle sentit l'impatience monter en elle. Sa passion pour les serpents prenait le dessus. Elle entra dans la boutique et salua le vendeur, puis se dirigea vers les vivariums. Un sourire de tendresse traversa son visage lorsqu'elle aperçut les petits serpents qu'elle trouvait mignons et attachants, cela lui rappela quelques souvenirs d'Hebi lorsqu'il était bébé. Elle ne l'oublierait jamais et il allait beaucoup lui manquer, mais elle ne devait plus être triste car il avait sacrifié sa vie pour sa maîtresse. Elle devait aller de l'avant maintenant puisqu'elle était encore vivante, grâce à lui. Sa décision était prise : elle prendrait aujourd'hui un nouveau compagnon et elle ferait son possible pour l'élever avec amour et complicité.
