Méléonaure avançait à la hâte. Ce qui n’était pas une mince affaire, tenant compte de sa robe imposante. Elle essayait tout de même de se faire discrète, se frayant un chemin entre les diverses espèces de plantes qui se présentaient à elle, malgré le froissement de tissus que provoquait son accoutrement. Quand apprendrait-elle à se vêtir modestement ? Jamais sans doute. Le clair de lune illuminait l’herbe sur laquelle elle marchait, de manière plus ou moins aléatoire. Il faut dire qu’elle ne se rappelait plus très bien où se trouvait ce qu’elle cherchait.
- Mais où ai-je bien pus l’enterrer ?
Pendant qu’elle réfléchissait, elle pénétrait dans une partie du jardin où se trouvait la cascade. Avec le bruit de l’eau qui se fracassait contre les rochers, elle n’arrivait plus à penser. Elle s’arrêta un instant devant la chute d’eau, la fixant du regard, comme si celle-ci allait lui apporter la réponse. Puis elle balaya du regard ce paysage qui prenait des allures féeriques la nuit, en quête d’un souvenir quelconque.
- Zut !
Elle s’affala sur un rocher, comme une enfant qui boude, en frappant du pied au sol.
Fidèle à elle-même, elle s’était réveillée en sursaut quelques minutes plus tôt, couchée sur sa chaise de bureau. Elle avait encore travaillé tard et la fatigue l’avait une fois de plus vaincue. Pendant qu’elle rêvait, un souvenir lointain lui été parvenu de ses songes. Elle s’était alors levée d’un bond, bousculant tout son bureau qui manqua de peu de se renverser.
- La boîte ! Je dois trouver cette boîte !
Les yeux remplis de témérité, elle s’était élancé hors du château, sans prendre le temps de s’assurer de l’endroit exact où elle avait enterré cette fichue boîte, ni même de jeter un œil à l’horloge qui affichait plus de minuit.
Et voilà comment s’était-elle retrouvée en pleine nuit, assise sur un rocher humide avec les points serrés et une expression frustrée.
- Pourquoi suis-je aussi bête ?
Elle avait le regard rivé de l’autre côté de la cascade, là ou se trouvait une toute petite forêt, appartenant au jardin. Elle se souvenait avoir été entouré d’arbres le jour où elle avait mit sous terre la boîte. Mais peu être les avait-elle fait pousser afin de se protéger durant la manœuvre. Son esprit s’embrouillait de plus en plus.
- Bien le Bonsoir M’dame !
Au son de cette voix qui faisait l’effet d’une fausse note dans le silence de la nuit, elle eut un haut le cœur. Quand elle baissa les yeux, elle constata qu’un niffleur s’était posté devant elle et lui offrait un sourire amical.
- Bonsoir niffleur. Je ne suis pas d’humeur joviale ce soir, je cherche quelque chose…
Elle affichait une expression dure. Même si elle appréciait chacune des créatures qui vivaient dans les parages, elle était très fatiguée, et ne supportait guère qu’on la dérange quand elle réfléchissait. L’animal, qui ressemblait beaucoup à une boule de poils brune, se permit de sautiller pour aller se poser sur les genoux de la demoiselle. Il avait l’air de beaucoup s’intéresser à elle.
- Avez-vous perdu quelque chose… de précieux m’dame ?
Agacée par ce comportement alors qu’elle tâchait de se concentrer sur la fameuse boîte, Méléonaure failli le chasser, avant qu’elle comprenne ce que venait de lui dire le niffleur. Ces créatures étaient très douées pour trouver des choses de valeur. Alors elle se contenta de lui sourire.
- Oui... Peux-tu m’aider mon beau ?
Le sourire de l’animal s’élargit et il acquiesça. Mais il n’eut pas le temps de quoi que ce soit. Un bruit de broussailles agitées se fit entendre derrière le dos de la jeune femme. La créature s’enfuie en vitesse, laissant Méléonaure seule dans la pénombre. Décidément, retrouver cette boîte s’annonçait plus compliqué que prévu. La directrice se redressa et se retourna pour observer dans les branchages, ce qui avait bien pus produire un tel bruit.
- Il y a quelqu’un ?
(Et oui, les niffleurs parlent maintenant ! ^^)
- Mais où ai-je bien pus l’enterrer ?
Pendant qu’elle réfléchissait, elle pénétrait dans une partie du jardin où se trouvait la cascade. Avec le bruit de l’eau qui se fracassait contre les rochers, elle n’arrivait plus à penser. Elle s’arrêta un instant devant la chute d’eau, la fixant du regard, comme si celle-ci allait lui apporter la réponse. Puis elle balaya du regard ce paysage qui prenait des allures féeriques la nuit, en quête d’un souvenir quelconque.
- Zut !
Elle s’affala sur un rocher, comme une enfant qui boude, en frappant du pied au sol.
Fidèle à elle-même, elle s’était réveillée en sursaut quelques minutes plus tôt, couchée sur sa chaise de bureau. Elle avait encore travaillé tard et la fatigue l’avait une fois de plus vaincue. Pendant qu’elle rêvait, un souvenir lointain lui été parvenu de ses songes. Elle s’était alors levée d’un bond, bousculant tout son bureau qui manqua de peu de se renverser.
- La boîte ! Je dois trouver cette boîte !
Les yeux remplis de témérité, elle s’était élancé hors du château, sans prendre le temps de s’assurer de l’endroit exact où elle avait enterré cette fichue boîte, ni même de jeter un œil à l’horloge qui affichait plus de minuit.
Et voilà comment s’était-elle retrouvée en pleine nuit, assise sur un rocher humide avec les points serrés et une expression frustrée.
- Pourquoi suis-je aussi bête ?
Elle avait le regard rivé de l’autre côté de la cascade, là ou se trouvait une toute petite forêt, appartenant au jardin. Elle se souvenait avoir été entouré d’arbres le jour où elle avait mit sous terre la boîte. Mais peu être les avait-elle fait pousser afin de se protéger durant la manœuvre. Son esprit s’embrouillait de plus en plus.
- Bien le Bonsoir M’dame !
Au son de cette voix qui faisait l’effet d’une fausse note dans le silence de la nuit, elle eut un haut le cœur. Quand elle baissa les yeux, elle constata qu’un niffleur s’était posté devant elle et lui offrait un sourire amical.
- Bonsoir niffleur. Je ne suis pas d’humeur joviale ce soir, je cherche quelque chose…
Elle affichait une expression dure. Même si elle appréciait chacune des créatures qui vivaient dans les parages, elle était très fatiguée, et ne supportait guère qu’on la dérange quand elle réfléchissait. L’animal, qui ressemblait beaucoup à une boule de poils brune, se permit de sautiller pour aller se poser sur les genoux de la demoiselle. Il avait l’air de beaucoup s’intéresser à elle.
- Avez-vous perdu quelque chose… de précieux m’dame ?
Agacée par ce comportement alors qu’elle tâchait de se concentrer sur la fameuse boîte, Méléonaure failli le chasser, avant qu’elle comprenne ce que venait de lui dire le niffleur. Ces créatures étaient très douées pour trouver des choses de valeur. Alors elle se contenta de lui sourire.
- Oui... Peux-tu m’aider mon beau ?
Le sourire de l’animal s’élargit et il acquiesça. Mais il n’eut pas le temps de quoi que ce soit. Un bruit de broussailles agitées se fit entendre derrière le dos de la jeune femme. La créature s’enfuie en vitesse, laissant Méléonaure seule dans la pénombre. Décidément, retrouver cette boîte s’annonçait plus compliqué que prévu. La directrice se redressa et se retourna pour observer dans les branchages, ce qui avait bien pus produire un tel bruit.
- Il y a quelqu’un ?
(Et oui, les niffleurs parlent maintenant ! ^^)