Le bureau de la jeune directrice était en pleine agitation. Des parchemins et beuglantes urgents valsaient à toute allure dans la pièce, au fur et à mesure que Méléonaure répondait aux lettres. Certaines, s’envolaient avec les hiboux par la fenêtre, d’autres allaient se classer sur les étagères, déjà remplies à craquer. Ce sont les plantes articulées émergeantes du sol qui faisaient ce travail, agrippant la paperasse à l’aide de leurs feuilles, et les balançant à leur place. Tout ceci orchestré mentalement par la jeune femme, déjà très occupée à écrire à son bureau, entièrement caché par une pile de parchemins diverses. La jeune femme affichait une expression à la fois sérieuse et désespérée.
* Je n’y arriverai jamais, jamais, jamais… *
Elle devait certainement déjà avoir deux semaines de retard sur son planning et n’avait strictement aucune idée de la façon dont elle devait gérer cela.
Tout à coup, alors que le stress était à son comble dans la pièce, une affreuse et énorme luciole bleue sortie de nulle part, vint lui frôler le visage, dans un ricanement narquois. Cette fois-ci, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Méléonaure se leva d’un coup sec et frappa du poing sur le bureau.
- STOP !
Toutes les plantes articulées lâchèrent les papiers et rentrèrent dans le sol, pendant que la jeune blonde fusillait du regard le lutin de Cornouailles, qui était allé se réfugier dans un coin du plafond. Elle le pointa du doigt, entrant dans une de ses rares colères.
- Toi, écoute-moi bien ! Tu as deux secondes pour disparaitre, avant que je ne te mette en cage pour le restant de ton existence !
Un silence de mort s’était installé, et le lutin sembla réfléchir, avant de rire à nouveau. Il s’élança dans la pièce, bien décidé à semer le chaos. La directrice fronça les sourcils.
- Je t’avais prévenu, sale bête !
Elle fixa des yeux le lutin, et deux lianes sorties su sol l’agrippèrent violement, avant de la plaquer au sol. La directrice tendit la main vers lui, et les deux lianes se transformèrent en cage végétale. Méléonaure était furieuse, soufflant une mèche de son visage, elle cueilli la cagette, pour aller la poser sur son bureau dans un bruit sourd, en guise de trophée. La petite bête se débattait comme elle pouvait, lui offrant toutes les grimaces les plus horribles. Méléonaure lui tira la langue, en guise de réponse.
Elle s’apprêtait à reprendre son activité, quand on frappa à la porte. Elle se souvint tout d’un coup qu’elle avait reçu une beuglante d’un professeur, annonça la venue d’un élève. Prise d’une légère panique, elle attrapa toute la paperasse de son bureau pour la cacher dans une armoire déjà pleine, qu’elle ferma avec du lierre. Puis elle épousseta un peu sa robe noire et décolletée, avant de recoiffer son chignon, puis elle alla s’assoir à son bureau, reprenant ses esprits, pour couvrir son image de modèle.
- Vous pouvez entrer Monsieur Stocks…
Quand la porte s’ouvrit, elle inspira un bon coup, avalant son colère, pour la remplacer par un sourire. Avant même que celui se présente devant elle, Méléonaure prit une voix mielleuse et ironique.
- Cela fait un moment que je vous attends, combien de fois avez-vous fait le tour de l’école avant de venir frapper à ma porte ?
* Je n’y arriverai jamais, jamais, jamais… *
Elle devait certainement déjà avoir deux semaines de retard sur son planning et n’avait strictement aucune idée de la façon dont elle devait gérer cela.
Tout à coup, alors que le stress était à son comble dans la pièce, une affreuse et énorme luciole bleue sortie de nulle part, vint lui frôler le visage, dans un ricanement narquois. Cette fois-ci, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Méléonaure se leva d’un coup sec et frappa du poing sur le bureau.
- STOP !
Toutes les plantes articulées lâchèrent les papiers et rentrèrent dans le sol, pendant que la jeune blonde fusillait du regard le lutin de Cornouailles, qui était allé se réfugier dans un coin du plafond. Elle le pointa du doigt, entrant dans une de ses rares colères.
- Toi, écoute-moi bien ! Tu as deux secondes pour disparaitre, avant que je ne te mette en cage pour le restant de ton existence !
Un silence de mort s’était installé, et le lutin sembla réfléchir, avant de rire à nouveau. Il s’élança dans la pièce, bien décidé à semer le chaos. La directrice fronça les sourcils.
- Je t’avais prévenu, sale bête !
Elle fixa des yeux le lutin, et deux lianes sorties su sol l’agrippèrent violement, avant de la plaquer au sol. La directrice tendit la main vers lui, et les deux lianes se transformèrent en cage végétale. Méléonaure était furieuse, soufflant une mèche de son visage, elle cueilli la cagette, pour aller la poser sur son bureau dans un bruit sourd, en guise de trophée. La petite bête se débattait comme elle pouvait, lui offrant toutes les grimaces les plus horribles. Méléonaure lui tira la langue, en guise de réponse.
Elle s’apprêtait à reprendre son activité, quand on frappa à la porte. Elle se souvint tout d’un coup qu’elle avait reçu une beuglante d’un professeur, annonça la venue d’un élève. Prise d’une légère panique, elle attrapa toute la paperasse de son bureau pour la cacher dans une armoire déjà pleine, qu’elle ferma avec du lierre. Puis elle épousseta un peu sa robe noire et décolletée, avant de recoiffer son chignon, puis elle alla s’assoir à son bureau, reprenant ses esprits, pour couvrir son image de modèle.
- Vous pouvez entrer Monsieur Stocks…
Quand la porte s’ouvrit, elle inspira un bon coup, avalant son colère, pour la remplacer par un sourire. Avant même que celui se présente devant elle, Méléonaure prit une voix mielleuse et ironique.
- Cela fait un moment que je vous attends, combien de fois avez-vous fait le tour de l’école avant de venir frapper à ma porte ?
Dernière édition par Méléonaure Miley le Jeu 9 Fév 2012 - 16:44, édité 2 fois